Pour pouvoir se pratiquer dans les meilleures conditions les activités aéronautiques ont besoin d'une base permanente. Au début du dernier siècle, à l'époque des pionniers, n'importe quel terrain vague convenant était utilisé comme piste de décollage et d'atterrissage. Mais déjà fin des années 1920 les aéronautes réclamaient une base permanente, un aérodrome national, qui permettrait de garer de manière adéquate les aéroplanes. Par le passé les aéronefs étaient démontés après les activités de vol et ramenés dans une grange ou un garage. A défaut d'une initiative gouvernementale Lou Hemmer avait aménagé son propre terrain d'aviation à Walferdange fin des années 1920.

Il fallait attendre la fin des années 1930 pour avoir à disposition un aérodrome au Grand-Duché. Celui-ci se trouvait à Esch sur Alzette. Il existait à partir de 1938 une ligne aérienne reliant Luxembourg à l'Angleterre. Pour la capitale les discussions pour un aéroport national avaient commencé en 1930 et la première loi autorisant le gouvernement à construire un aérodrome à été votée en 1936. Fin des années 1930 l'Aéro-Club national a obtenu l'autorisation d'aménager l'aéroport de Findel.

Après la seconde guerre mondiale les travaux d'aménagement ont débuté. En 1946 les services nécessaires pour le fonctionnement d'un aérodrome ont été mis en place, le service de météorologie et la navigation aérienne. L'aéroport de Luxembourg à Findel n'a cessé de se développer à ce jour.

L'aéronautique sportive de son côté a trouvé avec l'aide du Ministère des Sports des sites pour pouvoir s'implanter en centres nationaux sportifs. Ainsi le vol à voile s'est installé à Useldange, le parachutisme à Noertrange et l'aviation ultra-légère au Kitzebuer, Medernach.